Chaque jour qui passe est devenu pour nous un calvaire et chaque nuit un monde de rêve qui malheureusement ne se réalise pas à la levée du soleil. Au fil de temps, nous sommes devenus un peuple qui se bat juste pour avoir de quoi mettre sous la dent, un peuple sans conviction d’un avenir meilleur digne d’un peuple créé à l’image de Dieu . L'année 2005 qui va à son crépuscule, sans que l'on ne le dise si haut, était pour nous porteuse de beaucoup d'espoir pour bien des nos compatriotes dans la lutte que nous sommes entrain de mener pour libérer ce beau pays des nos ancêtres, mais malheureusement elle n a pas été en mesure de nous léguer la joie. Comme elle est venue, 2005 est là entrain de faire ses valises sans se soucier un seul instant de nous, mais en complicité avec nos faiseurs de souffrance, elle vient de plonger l’espoir de tout un peuple dans une situation dont on ignore les conséquences à venir avec son referendum de la honte. Malgré tout ce que nous avons fait ,2005 n'a pas été de notre côté pour nous aider à parvenir à la raison de ce mal qui nous assiège depuis un temps. Faudra t il qu’on dise méchant d’elle, je ne pense pas car elle a fait ce qui était à son pouvoir. Et là notre regard se tourne vers le grand faiseur des années, à qui nous présentons nos civilités pour son souffle de vie et son soutien combien inégalable qu'il nous témoigne sur notre champ de bataille, pour qu’il prenne en compte les vœux de tout un peuple uni comme un seul homme dans la lutte pour sa libération en nous offrant juste une année qui nous verra jubiler de joie après tant d’années de lutte pour une cause noble. Certes 2005 ne partira pas avec nos peines tout en prenant par contre le soin de nous laisser en pleine crise, mais n'a pas été en même de nous arracher la détermination qui nous hante pour libérer ce beau pays qu'est

la RDCongo

Que Dieu le père soutienne chacun de nous et qu'il nous aide à être plus coriace dans notre détermination pour la cause noble. Dans le maquis on ne fête pas, mais on médite afin de générer ou de redéfinir la philosophie de la lutte. Certes tant d'efforts, tant de sacrifices humains, matériels, financiers consentis sans parvenir à la raison, mais cela ne peut en rien être notre désolation cause de lâcher prise dans cette lutte qui est la nôtre. Il faut y croire car on y parviendra.
J’ai tenu à être parmi les premiers à présentés mes meilleurs voeux à vous tous et à vos familles respectives. Que nos compatriotes fauchés par la barbarie du pouvoir d'occupation trouvent en ces mots notre détermination à nous battre jusqu'à la raison car leur sang n a pas coulé pour rien.

Entre la liberté et l’esclavage, il n’y a pas de compromis. Nous préférons payer le prix de la liberté car notre honneur et notre dignité en tant que peuple en dépendent.

Florent Mukonkole K.S