Ecrits il y'a deux ans, les mots de ce poême sont toujours d'actualité. Quoiqu'en disent les laudateurs et autres
thuriféraires des "jouisseurs aux privilèges fabuleux". Le temps n'y fait rien car la vérité, tétue de nature, fait son chemin à travers la nuit du mensonge qui nous est imposée depuis des lustres. Léopold II, Mobutu, Kabila Mzee et leur successeur actuel n'on jamais oeuvré pour le bien du peuple, c'est donc au peuple qu'il revient d'oeuvrer pour son propre salut. Et au point au nous en sommes aujourd'hui, limpide est le chemin qui mène à notre rédemption, claire est la voie de ntre libération. Lisez donc ce poême qui m'est venu droit du coeur. Un coeur de Congolais, triste de ce que vit notre patrie. Je veux remercier celles et ceux qui ont lu ces quelques vers et qui ont posté des commentaires.
Seigneur de cette contrée, Je suis le Prince du Fleuve
Ici mon Âme est centrée, De son Eau je m'abreuve
Fils de cette Terre Sacrée, Je pleure Ton malheur
Mais pour ta sauvegarde, je combats avec ardeur
Aussi loin est mon exil, tout proche en moi tu reste
Aussi longue que soit ta nuit, ne demeure pas sans gestes
Eveille-toi Ô ! Fier guerrier des Tribus de mes Ancêtres
Ne craint point le danger quel qu’il puisse être
De la Forêt qui couvre notre Equateur
Et jusqu'à nos volcans les plus hautes hauteurs
Je sais la douleur de mon peuple meurtri
Et je sais la souffrance qui l’a flétri
Mais je vous le dis à nous sera la vengeance
Et au loin nous chasserons cette engeance
Cela est écrit pour nous les justes
Un destin qui sera des plus augustes