Chers compatriotes,
Le silence est long, comme l'attente de l'annonce capitale pour notre pays. J'attends, comme toutes les congolaises et tous les congolais. Bien sur une secrète envie de voir qui vous savez perdre définitivement le pouvoir me taraude l'esprit à chaque seconde, mais je crois qu'il nous faut raison garder et prendre notre mal en patience. Cela fait si longtemps que l'on attend que je crois que nous avons encore un peu de temps pour patienter.
Mais que Malu Malu et ses acolytes soient aux aguets car aussi grande que soit notre capacité à patienter, aussi grande sera notre colère, notre rage si ils tentent de nous jouer une partition qui nous déplaise. Et la fureur qui explosera ne l'épargnera pas, tout homme de Dieu qu'il soit.
Le 19 novembre (ou avant), le peuple congolais se libérera du joug qui lui pèse sur les épaules depuis la nuit des temps. Le peuple se libérera soit par la victoire de son choix démocratique, soit par la puissance vengeresse du juste qui demande réparation.
John Quincy Adams, Président des États-Unis d'Amérique juste avant la Guerre de sécession le disait sans ambages: Si il faut à ce pays (les USA) une Guerre pour que nous avancions, une Guerre avec deux millions de mort, alors laissez venir cette guerre....
Je hais la violence, je hais de voir le sang de mes frères et soeures couler, mais je hais encore plus l'imposture étatique qui prévaut dans ma Patrie. Il est temps que cela s'arrête.
Je n'appelle personne à user de violence contre qui que ce soit...Mais la Sainte Colère qui habite les congolais peut conduire à l'irréparable si Malu Malu se livre à une manipulation ignominieuse. Si cela arrive, alors advienne que pourra.
Nous attendons...