Publié sur www.culturek.net

Les tenants du pouvoir actuel ont publié depuis peu un texte du projet constitutionnel à soumettre au référendum du 18 décembre prochain différent de celui approuvé par l'Assemblée nationale en mai dernier. Ils y ont intégré les modifications des spécialistes, reconnaissant de ce fait la médiocrité du projet initial. Ces modifications n'ayant jamais fait ni l'objet d'un débat au parlement, ni approuvées ni votées, le document publié au journal officiel constitue une forfaiture de la part des plus hautes autorités de l'Etat qui ont commis un faux en écriture. Ce document n'a donc aucune valeur juridique et ne peut être soumis au référendum. Cet acte est excessivement grave et mérite que ses auteurs soient pénalement poursuivis.

Avec ces faits, on réalise sans peine que ceux qui nous dirigent aujourd'hui sont prêts à commettre tout forfait susceptible de leur attribuer un semblant de consistance dont ils sont dépourvus. Ainsi, la corruption, les retards dans la gestion des dossiers sensibles de la transition ainsi que les agendas cachés dans leur chef, dénoncés précédemment par le CIAT se trouvent aujourd'hui complétés par une tricherie au grand jour! A quoi peut-on s'attendre pour le référendum du 18 décembre lui-même ainsi que pour les élections à venir? La tricherie n'atteindra-t-elle pas son comble?
Cette tricherie doit aiguiser notre vigilance. Mobilisons toutes les énergies dont nous disposons pour que le "NON" prévale au référendum du 18 décemmbre 2005.
Pour voir le texte de la constitution cliquez ici.

Ir Raphaël KASHALA
2005-12-13 20:36:07